lunes, 11 de junio de 2012

Elections présidentielles de Mexico -Tenochtitlan





Traduction française des sous-titres espagnols de ce spot en faveur d'un candidat aux élections présidentielles mexicaines, Andrés Manuel López Obrador, suivie de quelques commentaires:



« Il y a quelques soleils,…
1200
8 serpent
Il y a quelques soleils
Une découverte un peu inhabituelle, une prédiction,… Un document qui révèle l'avenir de notre pays. Il y avait une femme et trois hommes, qui représentaient chacun leur peuple : le peuple vert, le bleu, celui des trois bandes, et l’aigle, portant sur leur dos les fardeaux qui leur confèrent leur identité, portant leur dieu tutélaire, comme la parole, son maître, ou le passé. Luttant pour son idéologie, l’austère a parcouru les villages les plus lointains et oubliés ; les autres n’ont fait que passer saluer leurs connaissances. Ardu fut le chemin et seul l’un d’eux allait pieds nus : le plus austère, les autres portaient des chaussures de luxe. Un jour ils se réunirent avec le peuple pour que leurs paroles voient le jour, pour toutes les populations qui seront gouvernées.


9 Singe (6 mai 2012), Premier Débat
10 Mort (10 juin 2012), Second Débat
« Que le peuple n’oublie pas ce qui s’est passé », crie l’austère. « Le changement et le vrai travail, c’est maintenant. » Le peuple écoute et comprend qui sera son dirigeant, le peuple n’oublie pas ce qui se passe et ce qui s’est passé, il n’oublie pas le sang et la faim, c’est pour cela que le plus humble est le plus fort.
13 Cerf (1er juillet 2012)
Le temps nouveau est arrivé, un râle se fait entendre parmi les voleurs et les menteurs, le pays se lève dans une nouvelle splendeur pour créer un nouveau Mexique.
(Passation de pouvoir-1er décembre 2012) 10 Fleur
L’homme du tepetate répondra et luttera auprès de tous, pour que renaisse, …
Mexico Tenochtitlan !»


Comment comprendre la campagne électorale mexicaine … grâce à une animation en nahuatl



Cette vidéo n’est pas destinée aux 1.5 million d’indigènes qui parlent la langue des Aztèques, d’abord parce que le système de datation précolombien (8 serpent, 9 singe, …), bien que très efficace, n’est plus en cours depuis la Conquête de Mexico-Tenochtitlan (actuel Mexico) par les troupes d’Hernán Cortés en 1521. A la mode au XIXe siècle, la référence au passé préhispanique n’a plus vraiment la cote dans un pays où les indigènes constituent toujours la frange la plus pauvre et la plus démunie face à tous les abus. En cela, le Mexique ne représente pas une exception en Amérique Latine. Cela relève plus de la volonté du candidat ici dessiné chenu et surmonté de l’aigle royal d’ancrer son discours dans une sorte de continuité historique, quelque chose que nous connaissons bien en Europe. D’aucuns y verront, comme l’historien Enrique Krauze, directeur de la revue Letras Libres, une confirmation de la tendance d’AMLO, comme on l’appelle ici, à se comporter en « messie tropical ». « Tropical », à cause des chemises et de l’accent de son Etat d’origine, Tabasco, proche des sables blancs de Playa del Carmen et des temples mayas notamment ceux de Palenque. S’il ne fait pas siennes les interprétations alarmistes et commerciales des prophéties mayas qui fixent au mois de décembre la fin du monde (ce ne serait pas très opportun, car c’est le mois de l’investiture du Président qui aura été élu le 1er juillet 2012). Non, le candidat de la « Révolution amoureuse », préfère croire en ces codex qui, pour peu que l’on sache les interpréter, prédisent le triomphe de celui qui vient de « la terre des tortues ». Evidemment, il s’agirait de tortues de Tabasco.

Bien que très peu représentatif, ce spot nous en dit beaucoup sur cette campagne en cours. Une séquence particulièrement réussie : le débat électoral entre les quatre candidats qui eut lieu le 6 mai dernier. Sur l’écran de télévision aztèque (et non de Televisión Azteca, qui a préféré diffuser un match de football) on observe le glyphe en forme de volute signifiant « parle » dans l’écriture mexica. Il ne manquerait plus que l’hôtesse dont les formes et le décolleté ont plus fait parler que le contenu du débat.
Les trois autres candidats sont caricaturés de manière cocasse. L’équipe de campagne d’AMLO qui a réalisé cette vidéo s’en est donnée à cœur joie pour attribuer un dieu tutélaire à chacun des quatre candidats.
Le passé pour Enrique Peña Nieto, sous les traits d’un crocodile menaçant. Certains voient en effet la possibilité de voir revenir le PRI à Los Pinos comme une menace, celle du retour de l’autoritarisme, de la corruption à très grande échelle et de la collusion entre le pouvoir et le crime organisé.


Alejandro Quadri de la Torre, le candidat à qui l’on attribue entre 3 et 6 % d’intentions de vote dans les sondages est dessiné avec ses lunettes et sa moustache, portant sur son dos, comme une indigène porte son bébé, la « Maestra », l’encombrante Elba Esther Gordillo, du Syndicat National des Travailleurs de l’Education (SNTE), sans doute l’une des figures publiques les plus détestées de l’opinion publique mexicaine.
La solitude, qui serait celle de Josefina Vázquez Mota, la candidate du parti au pouvoir, le PAN et le passé, représenté par un crocodile sur le dos d’Enrique Peña Nieto, le candidat du Parti Révolutionnaire Institutionnel.
Quant à Andrés Manuel López Obrador, il se verrait bien en Cuauhtémoc "l'aigle qui descend", le dernier tlatoani mexica qui a dirigé la défense de Mexico-Tenochtitlan contre les conquistadores.

domingo, 1 de abril de 2012

La ruée vers l'argent




Avant l'arrivée des touristes, Real de Catorce avait existé depuis toujours grâce à l'activité minière.
Encore plus brutalement que la ruée vers l'argent (à la fin du XVIIIe siècle) qui a entraîné une affluence massive de population, Real de Catorce a subi la chute des cours mondiaux de l'argent. Les conséquences: l'exil de milliers de personnes restées sans travail du fait de la fermeture des mines.

Pour en savoir plus:

Diego Sánchez, Hijo de minero antiguo: Crónicas de Real de Catorce (Secretaría de Cultura de San Luis Potosí, Presidencia Municipal de Real de Catorce, 2008)

Des Alpes au Cerro de la Silla

"Place des visionnaires" dans le Parc Fundidora ("Fonderie"), Monterrey, 2012.

Léon Signoret, 1857-1919. Barcelonnette. Ce village des Alpes a fourni de nombreux capitaines d’industrie au Mexique. L’empreinte de ces immigrés français n’est pas aussi présente dans le nord du Mexique que dans le centre. A Mexico, Guadalajara ou Puebla, on se souvient bien de leur incroyable saga. Peu de gens au Mexique savent que Fábricas de Francia, Liverpool (ces deux enseignes de grands magasins appartiennent au même groupe) et El Palacio de Hierro en sont des symboles  encore visibles.
Voilà donc que le Mexique a été un pays d’immigration, Monterrey n’est pas une exception en la matière.
Les études sur ces aventures familiales sont encore à écrire, mais sans oublier celles des autres mexicains qui se sont débattus et continuent à lutter pour que leur force de travail suffise alimenter leur famille. 

Les Wixaritari sur la route de Wirikuta

Wixaritari en marche vers le centre cérémonial du Cerro Quemado, Real de Catorce, 2012.

 
       "Les dieux ont reçu les communications entre les fleurs, et la voix des dieux sont fleurs et vent, et eau. [...] et c'est ainsi que s'entendent les dieux pour mettre d'accord où ils peuvent se retrouver dans le désert pour recevoir la communication [...]"
"Les Wixaritari disent que leurs grands-pères sont le feu et le vent ; leurs grands-mères la fertilité, la lune et la Terre; ses parents le soleil et la Mère Terre ; ses tantes la pluie et les orages ; ses grands frères le cerf, le maïs et le peyote, et le grand créateur des ancêtres est Kauyumari. [...]" C'est pourquoi ils représentent dans leur artisanat, le soleil, le feu, la lune, la Terre, et la pluie.


Ruta wixárika por Wirikuta

 


"Los dioses recibieron las comunicaciones entre las flores, y la voz de los dioses son flores y viento, y agua [...] y así es como se entienden los Dioses para ponerse de acuerdo en dónde pueden encontarse en el desierto para recibir comunicación [...]"
"Los Wixaritari dicen que sus abuelos son el fuego y el viento ; sus abuelas la fertilidad, la luna y la Tierra ; sus padres el sol y la Madre Tierra ; sus tías, la lluvia y las tormentas; sus hermano mayores, el venado, el maíz y el peyote, y su gran creador de los antepasados es Kauyumari.[...]" Por eso, en sus bordados y en otros trabajos artesanales representan el sol, el fuego, la luna, la Tierra, las lluvias.

sábado, 31 de marzo de 2012

De los Alpes al Cerro de la Silla


       "Léon Signoret. 1857-1919, Barcelonnette". Este pueblito de los Alpes franceses fue el origen de muchos industriales destacados en México, principalmente entre 1850 y 1950. Entre ellos uno de los fundadores de la Fundidora. Conviene precisar que la huella  de esos inmigrantes franceses no es tan presente en el norte de México como en el centro del país. En México, Guadalajara o Puebla, algunos recuerdan su increíble saga. Sin embargo, son pocos los que saben que Fábricas de Francia y Liverpool (dos nombres para un solo grupo), o El Palacio de Hierro son unos símbolos visibles de esta herencia.
        Así que resulta que el que es hoy el 1er país de emigración en el mundo fue un país de inmigración, y Monterrey no fue excepción en la materia.
        Todavía hoy en día se puede observar las "villas mexicaines" en ese valle alpino y el Consulado honorario de México en este municipio de menos de 3000  habitantes.
       Con todo, el estudio de estas aventuras familiares sigue siendo una asignatura pendiente pero también lo es la de todos los demás mexicanos que han luchado y siguen luchando para que su fuerza de trabajo baste para alimentar a su familia.

Para saber más:
Isidro Vizcaya, Los orígenes de la industrialización de Monterrey (Fondo Editorial de Nuevo León, Itesm, 1969)
Mario Cerutti, Burguesía y capitalismo en Monterrey 1850-1910 (Fondo Editorial de Nuevo León, Itesm, 1983)


First Majestic


         Gran parte de los habitantes, para quienes el turismo constituye la fuente principal, por no decir única, de ingresos, espera con mucha  expectativa e impaciencia la reapertura de una de las minas del municipio. El gobierno tendrá que escoger entre dejar el grupo canadiense First Majestic Silver Corp., ya dueño legal de los recursos subterráneos de Real de Catorce (6,327 hectáreas) llevar a cabo su ambicioso proyecto de mina y dar la prioridad al respeto del medio ambiente. Hay que señalar que 80% de los recursos vendidos a la corporación se encuentran en "zona protegida".


Para saber más:

Mapas y descripción del proyecto "La Luz" por la propia compañía minera:


La Independencia en la Macroplaza

Mural en la Macroplaza, Monterrey, 2012.

Wirikuta tiene hambre


            Empleos contra medio ambiente, no es un debate nuevo.
Ahora, el pueblo se divide en dos bandos que parecen difícilmente reconciliables.
-"Real de Catorce siempre ha existido por la minería y no puede existir sin ella" afirma el Director de la Casa de Moneda de Real de Catorce.  
"El pueblo tiene hambre" reza una pancarta que colgaron algunos habitantes del pueblo.
-"Esto es Wirikuta, la tierra sagrada del pueblo wixarika (huichol) y estas extracciones (se especula que se usará el cianuro entre otras sustancias) van a comprometer especies vegetales y animales únicas, dentro de los cuales se encuentra el aguila real, presente en la bandera mexicana", responden los comités reunidos bajo la bandera de la defensa a la vez del medio ambiente y de los indígenas, que consiguieron el apoyo de varios artistas famosos como el grupo Café Tacuba.

Para saber más:

Punto de vista de los comités en contra del proyecto minero:

http://theesperanzaproject.org/es/tag/cerro-quemado/

http://archivo.lajornadajalisco.com.mx/2011/12/05/index.php?section=politica&article=004n1pol

http://venadomestizo.blogspot.mx/2011/04/first-majestic-y-la-irreal-bonanza.html

http://frenteendefensadewirikuta.org/wirikuta/?p=2363

Video de la "Declaración de Wirikuta" (febrero 2012):
http://youtu.be/p0WiYCMdY6o

Video de "Músicos por Wirikuta" (con miembros de café Tacuba y otras bandas)
"Wirikuta no se vende, se ama y se defiende"

La fiebre de la plata

      Antes de la llegada de los turistas, Real de Catorce siempre había existido gracias a la minería. De la misma manera que hubo una fiebre de la plata (finales del siglo XVIII) que provocó una afluencia masiva de población hacia real de Catorce, la caída de los precios de la plata hizo cerrar todas las minas, dejando sin trabajo u obligando al exilio a miles de personas.

Para saber más:

Diego Sánchez, Hijo de minero antiguo: Crónicas de Real de Catorce (Secretaría de Cultura de San Luis Potosí, Presidencia Municipal de Real de Catorce, 2008)

Par de tenis sobre iglesias



Vista de las iglesia de San Juan Nepomuceno y de la catedral de Saltillo, Saltillo, 2012.

El por qué de la decadencia de la civilización maya, la explicación de la derrota de los aztecas contra los escasos conquistadores, o el mito del Chupacabras son misterios de broma en comparación con éste:
 ¿Por qué diablos hay tenis colgados en los cables eléctricos? 

viernes, 30 de marzo de 2012

Ojo de Agua


Mirador, Saltillo, 2012.

Con mucha imaginación se puede uno imaginar la bandera americana ondeando sobre el cerro, cuando tuvo lugar en las inmediaciones de Saltillo la Batalla de la Angostura -o de Buena Vista- aquélla siendo la denominación común en la historiografía americana y ésta en la mexicana. Resultó en una derrota -o una victoria- americana, según los  puntos de vista.

Coahuila ¡Despierta!

Plaza de la Nueva Tlaxcala, Saltillo, 2012

       Esta estatua  es una representación de la colonización de México, ya que figuran 3 de sus protagonistas: el colón español, el indígena y el monje evangelizador. El indio parece luchar por conservar su lugar  entre los dos españoles. Aquí es donde estaba el límite entre el pueblo español y el tlaxcalteca, del nombre del grupo indígena aliado a los conquistadores. Los españoles invitaron a ese grupo que había demostrado por las armas su fidelidad a los invasores para deshacerse del yugo azteca a asentarse en Saltillo para controlar a los belicosos  indígenas que vivían en los alrededores.
     "¡Coahuila despierta!",  regresando al siglo XXI, es el lema de un colectivo que denuncia la colosal deuda (más de 33 millones de pesos mexicanos) que contrajo el gobierno del Estado. Su eco era mayor en las redes sociales que en las calles ese frío y neblinoso día de febrero.  

La Atenas de México


A menos que uno se refiera a la deuda que corroe las finanzas de ambas urbes, "La Atenas de México" es un apodo que hoy en día puede hacer sonreír por la diferencia de estatus de estas dos ciudades. A pesar de todo, hay que hacer justicia a la capital de Coahuila porque en realidad las universidades vivieron un desarrollo  más precoz y más significativo que en otras ciudades del norte de México.

El trabajo templa el espíritu

Escudo de la Ciudad de Monterrey en la Macroplaza, Monterrey, 2012